Gastro-covid19 : vous en reprendrez bien un peu ?
Le pays des droits de l’homme est subitement devenu
une zone de non-droit généralisée.
Les français ont eu 2 options durant les 8 semaines de
confinement : celle de se taire, de subir et d’obéir aux injonctions en restant terrés comme des
rats d’égout ou celle de passer pour de
mauvais citoyens, des tueurs de séniors, des empêcheurs de soigner en rond.
Les libertés individuelles se limitent maintenant à
attendre un peu stupidement devant le poste les nouvelles directives du
gouvernement qui semble patauger sévèrement dans sa propre pisse.
Le problème avec les déjections, c’est de les
nettoyer, sous peine d’odeurs tenaces et insupportables ; Comment va-t-on aider toutes les personnes
qui vont ressortir de cet épisode rincées, ruinées, chômeuses, dépressives,
traumatisées ? Chaque cas va-t-il faire l’objet d’un suivi
individuel ? Qui se souciera au final de leur triste sort ? Les
bourses ont toutes un fond et il semble que déjà, il reste à peine les
centimes.
Au niveau des médias, ce fut l’indigestion, la gastro- covi19 en entrée, plat et dessert, plus rien
d’autre n’existait, plus rien d’autre ne semble avoir d’importance…pourtant,
l’herbe n’a cessé de pousser dans les jardins, les bourgeons ont éclos, les
oiseaux volaient…la vie continuait- elle donc ?
L’arrogance
infinie de nos dirigeants ira-t-elle jusqu’à l’autosatisfaction quant à la gestion exemplaire de la crise ?
Que va-t-on retenir dans
les manuels scolaires : le nombre de décès ou la crise économique sans
précédent qui a découlé des mesures mises en place ?
Les libertés individuelles les plus élémentaires ont été bafouées : n’ayez comme opinion
que la nôtre, exprimez vous juste pour encourager vos camarades soignants ne
circulez pas ou presque pas, justifiez-vous, ne pensez pas car on le fait pour vous, évitez aussi d’avoir
une conscience.
Il reste donc maintenant à se maintenir au garde à vous pour la suite, toute cette saleté cachée sous les meubles a grossi, grossi et ne peut plus être nettoyée sans laisser d’immenses traces. Bienvenue dans l’après- confinement, soyez forts, 8 semaines d’emprisonnement vont coûter 8 ans d’enfer, sans doute beaucoup plus d’ailleurs…
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