Coronavirus covid 19 : une goutte d'eau transformée en océan.

Le 20 novembre 2019 le gouvernement français a annoncé un grand "plan d'urgence" pour les hôpitaux de 1.5 milliards sur trois ans dont 300 millions dès 2020 (je suis pas très doué en mathématiques mais 1,5 milliards divisés par 3, ça ne fait pas 300 millions, mais bon passons...).

Le même jour le PDG d'EDF Monsieur Lévy est auditionné par le Sénat et a acté que le coût final de l'EPR de Flamanville serait de 12.4 milliards et non de 3,3 milliards comme prévu initialement !

De plus, Monsieur Lévy a annoncé qu’EDF soutiendrait auprès du gouvernement le projet de construction de six nouveaux réacteurs EPR « simplifiés »

Le montant global de l’opération s’élèverait à 45 milliards d’euros financés sur 20 ans. Ce montant s’ajoute aux 4 milliards d’euros annuels pour financer le grand carénage du parc actuel.

Actons donc que la santé des français a toujours été la priorité de notre gouvernement actuel (comme de ses prédécesseurs d'ailleurs).

Souhaitons que les français retrouvent enfin un peu de bon sens.

Un accident nucléaire majeur, ce serait des millions de morts (hommes, femmes, enfants, animaux) et non pas quelques dizaines de milliers de séniors.

En terme de probabiltés, la France et ses 58 réacteurs nucléaires est la première concernée. Quel est le plan de notre gouvernement pour faire face à un accident majeur?

Citons un article de 2016:
« Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe ». Ce n’est pas un militant anti-nucléaire qui parle, mais Pierre-Franck Chevet, le patron de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cinq après la catastrophe de Fukushima, qui a ébranlé le Japon le 11 mars 2011, et trente après celle de Tchernobyl, dont on commémorera l’accident le 26 avril prochain, les autorités nucléaires françaises ont changé de ton pour parler de sûreté et reconnaissent que le risque zéro n’existe pas. La France et ses 58 réacteurs nucléaires répartis sur 19 sites n’est pas à l’abri d’une catastrophe : « Je ne sais pas donner la probabilité et on fait un maximum pour éviter que ça arrive, mais malgré tout, on pose le principe que ça peut arriver », reconnaît le directeur de l’ASN dans une interview à Libération.

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